Il n'y a plus de dopage dans le cyclisme.
Qui n'a pas entendu cette phrase ? Les Tours de France des années 1970 ont été courus à des vitesses moyennes oscillants entre 33 et 37 km/h. Il est en de même jusqu'en 1988 où un coureur, déclaré positif mais non exclu de la course, Pedro Delgado l'emporte à une vitesse moyenne d'un peu moins de 39 km/h. Le vainqueur du Tour 1992 est le premier à passer la barre des 39 km/h, celui de 1999, la barre des 40 km/h. Le Tour 2005 est bouclé par son vainqueur à plus de 41 km/h. A quoi sont dus ces résultats ? Simples améliorations techniques ? Beau temps engendré par le réchauffement climatique ? Meilleure aération des casques ? L'invention de chaussettes qui refroidisent les pieds ? Charly Mottet, si on en croit les livres de Willy Voet ou de Bassons, a été surpris des nouvelles cadences et a compris que le cyclisme venait de changer d'époque au tournant des années 1990. Nous savons très bien depuis 1998 à quoi étaient dues ces performances et visiblement, les choses ne font qu'empirer...