Erwan Redon (suite)
La Commission Administrative Paritaire Départementale (CAPD) chargée d'étudier et éventuellement de sanctionner Erwan Redon a été annulée par suite d'une erreur dans la rédaction de la convocation portant sur la notion d'"insuffisance professionnelle" (trop vague). Il reste en revanche à établir si ces refus répétés d'inspection et d'application des nouveaux programmes du primaire sont ou non des fautes professionnelles. Comme nous l'avons dit ici (lire), nous ne croyons pas qu'Erwan Redon puisse être renvoyé en raison du principe de l'impossibilité de punir un fonctionnaire plus durement qu'en proportion à la faute commise. Il restera à déterminer si son refus d'inspection est ou n'est pas étayé par un texte juridique (nous ne pensons pas que cela soit permis). Quoi qu'il en soit, la politisation de l'affaire (d'un côté comme de l'autre) décrédibilise déjà le résultat de la nouvelle commission, les uns accusant le ministère de faire la chasse aux syndicalistes et aux gauchistes, les autres de se dégager de l'obligation de neutralité. Affaire à suivre donc...